International Alert et Yole Africa fêtent l’art de la paix à Goma

Le 21 septembre de chaque année le monde célèbre la journée internationale de la paix, une date qui coïncide avec les 30 ans de International Alert. Pour cette année 2016 International Alert en partenariat avec  le centre de création artistique Yole!Africa et ses partenaires ont choisi la ville de Goma pour  fêter cette journée à travers des activités artistique (l’art de la paix), notamment la réalisation d’une peinture murale à l’université Libre des Pays des Grands lacs (ULPGL) comme symbole de la paix.

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les artistes réalisent une peinture murale à Goma (ph: Benoit_MUGABO/YoleAfrica)

A Goma, dans l’enclos de ULPGL où la manifestation s’est déroulée, dans un climat de paix et de fraternité, Sous les cieux claires, un petit vent des arbres, assis dans des tentes,  plusieurs jeunes, étudiants et autres acteurs de la paix ont répondu présent à la journée internationale de la paix. « Tout commence bien au rythme  la paix comme mode vie » s’exclame Ganza Buroko, coordonnateur du centre de création artistique Yolé!Africa. Dans son discours, le recteur de l’ULPGL, Kambale KARAFULI est revenu sur l’importance du thème de cette année qui est « les objectifs de développement durable, composantes de la paix ». A son tour la directrice RDC de International Alerte, Maria a rappelé plutôt la mission de International Alert ; celle de la consolidation de la paix à travers des organisations locales de la société civile par la recherche, le plaidoyer, le renforcement des capacités, le dialogue inclusif, et la participation politique et citoyenne et de la campagne #ART4PEACE. Elle a aussi exposé le nouveau logo de son organisation au public, un logo plus explicatif dans sa vision.

A cette occasion, une grande activité artistique couronne la journée.  Boite de peinture et pinceau à la main, filles et garçons, sourire, connexion et concentration  se retrouvent cote à cote pour la réalisation de la peinture murale à l’ULPGL.  L’activité n’a pas seulement réussi à réunir plusieurs acteurs de la communauté du  Nord-Kivu  mais aussi à intégrer l’aspect genre dans l’art et la recherche de d’une paix durable. Toute une histoire de vie, de rêve, des passions et bientôt une bonne réalité, cette mure doit nous rappeler chaque fois notre engagement à la consolidation et au sauvegarde de la paix.

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Un homme et une femme en pleine réalisation de la peinture murale à Goma (Ph: Benoit_Mugabo/YoleAfrica)

Que signifie la paix pour les participants ? Tout le monde à cette activité a écrit sur un papier le mot qui symbolise la paix selon ses attentes. Il était remarqué certains mots repris comme Justice, Femme, Amour, tolérance, cool, droit, transparence.

Dans cette ambiance,  les danseurs du groupe, NewYoungCompagny,  volontaires pour la paix ont aiguillés un public sur le thème du dialogue pour la paix qu’ils ont interprété par des pas de break dense. Emu par des œuvres artistiques, le public se dit engagé à la recherche de la paix.

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certains danseurs de New young Compagny sur scène pour la paix 

Signalons que la réalisation d’une peinture murale pour la paix s’est déroulé dans plus des seize pays du monde.

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Dans un commentaire dites en un mot que signifie la paix pour vous et expliquez-vous brièvement !

Les films de Partick KEN KALALA et de Horeb BULAMBO projetés à Goma!

La RPDFI a organisé depuis le 05 septembre la semaine du Cinéma au Kivu. Cette activité va durer une semaine. Pendant cette messe culturelle plusieurs films sont projetés chaque jour à partir de 15h00. Pour cette troisième journée les films « André le géant » du réalisateur Kinois Partick KEN KALALA et « Avec ou sans ma tribu » de Horeb BULAMBO SHINDANO ont été projetés.img_0658

Hubert Furuguta et Amanda Uwimana avec le réalisateur Horeb Bulambo, dans la semaine du cinema (ph: Benoit Mugabo)

Apres l’annonce du premier film par le modérateur, éclairage coupé, le noir partout, juste un écran devant là-bas dans la salle de projection. Un public calme, on dirait « un silence on tourne de Hollywood ». André le géant est le premier film projeté dans la soirée, du réalisateur congolais patrick ken Kalala tourné à Kinshasa. Le réalisateur du film absent dans la salle doit être fier de son film aimé par le public gomatracien.

Après des rires et acclamations du public pour Patrick kenKalala de Kinshasa, le film « Avec ou sans ma tribu » du réalisateur gomatracien Horeb Bulambo Shindano, un autre géant du cinéma met le public en climat de qu’est ce qui va se passer… Tourné pendant deux ans à partir de 2004, ce film est projeté pour la première fois à Goma.

Ça commence bien !  Au premier vu du film, quelques grandes stars de la ville apparaissent à l’écran, le musicien traditionnel Aganze Ier, l’animateur Hubert Furuguta et la business woman  Amanda Uwimana.  Le public se retrouve. Ce film explique les réalités des mariages qui se célèbrent dans la ville. L’amour brise le tribalisme,  après un long combat du couple de Kalume et Nyota (acteurs principaux) meurtrie de tribalisme et découragé de se marier sous prétexte qu’ils ne sont pas originaires d’une même colline. Leur amour va enfin triomphé ! Une triste réalité qui ronge encore certaine famille aujourd’hui.  C’était une bonne évasion ! s’exclame un participant.

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le public devant l’écran de la semaine du cinéma au kivu

Un petit échange s’est improvisé juste après la deuxième projection de la journée. Les étudiants de la classe de prise de vue présents dans la salle ont  critiqué les films du jour. Ils ont profité à cette occasion, commenter le film d’il y a six ans et d’actuel. Une comparaison qui montre l’évolution du cinéma à Goma et en RD Congo.

Dans son mot après la projection, Hubert Furuguta espère qu’un jour Goma va amener des films à Hollywood, et cela très bientôt !