CIFF2017 : Du film à la Rumba au lancement de la 12e édition du festival du cinéma

« Eza possible, en lingala facile ; ni possible en swahili facile et c’est possible ! » c’est avec ce mot que Petna Ndaliko Katondolo, fondateur de Yolé!Afica et directeur artistique du Congo International Film Festival  CIFF2017 a introduit ce 8 juillet 2017 sa présentation pendant la cérémonie d’ouverture  de cette 12e édition. J’ai été ravi que chanceux d’être là !

réalisatrice Amelia Umuhire repond aux questions de Petna Katondolo, directeur artistique du Ciff2017

La réalisatrice Amelia Umuhire repond aux questions de Petna Ndaliko (ph. JustKas)

Par Innocent Buchu

Une heure avant le lancement !

C’est en plein air à Cap Kivu l’hôtel! Au bord du lac Kivu, un vent doux souffle sous les lumières colorées des projecteurs en provenance de tous les coins cardinaux. C’est un festival ! À l’entrée principale, un tapis rouge devant la bannière préparée pour des photos. Des jolies demoiselles en tenue avec inscription « tout est possible » en dessous de l’effigie de Lumumba sur leur T-shirt Cole-V esquissent un sourire à tout festivalier qui s’approche. « Jolie sourire » je complimente une fille du protocole.  Elle répond gentiment « merci » avec un remix de sourire. Tout commence bien en tout cas !

Je me positionne dans le jardin, pour bien observer… !

Tous les volontaires sont chacun à son poste, des techniciens de son, des caméramans derrière les caméras, des photographes, des électriciens, des communicateurs pour le live Tweet devant des machines, des administratifs. Ils sont convaincus qu’ils font un bon travail pour la communauté. C’est aussi l’un des objectifs de ce prestigieux festival du cinéma. « Engagé la communauté locale dans l’auto prise en charge et l’éveil de conscience » a dit Ganza Buroko, coordonnateur volontaire du festival CIFF.

Hey ! Le cinéma avant tout. Pour l’instant seul le rétro-projecteur reste allumé : Sur l’écran géant, le premier court métrage « Mugabo » est à l’honneur. C’est un film de 6 minutes de Amelia Umuhire, réalisatrice Rwando-Allemande de série web venue de l’Allemagne. C’est l’histoire d’une jeune fille qui rentre visiter sa ville natale après une longue durée d’absence, les mélange des souvenirs et des questionnements sur l’existance. Apres un temps de critique et des questions, nous regardons le deuxième film de 23 minutes, « Peer Gynt ». Premier film du réalisateur Belge Michiel Robberecht tourné dans la province d’Equateur en République démocratique du Congo. C’est l’histoire de Peer Gynt qui se retrouve emprisonné dans un petit village où personne ne croit aux histoires fantastiques qu’il passe son temps à raconter lorsqu’un jour il disparait et son imagination devient réalité.

les journalites-bloggueurs Innocent buchu et bernadette Vivuya posent pour une photo @Benoit_Mugabo

Les journaliste-blogueurs Bernadette Vivuya et Innocent posent pour une photo (Ph. Benoit Mugabo)

Très galant, un concours surprise de fashion où les expatriés et les nationaux dans le public exhibent chacun son style d’habillement, une bonne façon de s’amuser. Entre les rires et les accolades, j’ai vu nombreux tisser des nouvelles connaissances et prendre des photos souvenirs.

les participants au CIFF2017 exhibent leurs fashion

Expatriés et nationaux dans le public exhibent fashion

Avant de danser la Rumba et le Ndombolo congolais, on discute avec les personnes qui nous paraissent intéressantes, le Congo International Film Festival nous permet de nous connecter.

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